17 juin 2011

ENTRE FRIC ET POUVOIR et HONNEUR ET ETHIQUE, IL FAUT CHOISIR !

Comme chacun le sait maintenant, ce sont plusieurs centaines de milliers d'euros qui sont prévus d'être déversés au profit du hellfest par les autorités publiques : 160 000 € votés par la communauté de communes, 50 000 € par la mairie de Clisson, 50 000 € par accord verbal du Conseil Général, et 200 000 € prévus par le Conseil Régional, pour financer le déménagement du Hellfest à 400 mètres de son emplacement actuel. Et pour ne parler que des subventions directes auxquelles il faut rajouter en effet les aides indirectes : emploi aidé du Conseil régional, logistique, sécurité...

Ainsi donc par ailleurs, des commerçants Clissonnais s'apprêtent-ils à empocher les dividendes de leur business, au nom du pèse et du fric et du saint bénéfice.

Et tout cela au profit d'une fête de l'enfer dont les organisateurs ne se donnent même plus la peine d'édulcorer le caractère christianophobe et de contre culture, contre culture édifiant en valeurs nécrophagie, blasphèmes, profanation de sépultures, messes noires...comme s'en font l'écho La Croix et Valeurs Actuelles.

Sans toutes les aides financières accordées en plongeant allègrement la main dans le portefeuille des contribuables, sans la complaisance intéressée des sponsors et commerçants la fête de l'enfer ne survivrait pas.
Quand le fric et le pouvoir manifestent à ce point ce type de connivence, collusion et abandon, il semblerait, à première vue, que la morale et l'éthique, en la circonstance, aient déserté le coeur et l'esprit. Si la culture est ce qui contribue à rendre l'homme plus humain, comment qualifier en effet  autrement la contre culture dont se réclame le hellfest que de décadence ?
Mais l'histoire est heureusement là pour nous montrer que rien n'est écrit par avance, qu'il n'y a de "sens de l'histoire" que pour les manipulateurs et/ou idéologues et qu'enfin l'annonce et le service de la vérité, pour peu que nous y mettions de la détermination, ne peuvent que porter du fruit en abondance.